Franchir le pas du Cloud Azure ?
Au moment de franchir le pas du Cloud il s’avère que choisir le bon service d’hébergement dans le vaste choix de services proposés par Microsoft peut devenir un véritable défi. Il est vrai qu’avec leur expérience profonde ainsi que la diversité de fonctionnalités telles que la haute disponibilité, l’équilibrage de charge intelligent et la mise à l’échelle automatique sur le papier ça parait excitant. Au moment de se lancer tout ceci peut devenir un vrai casse-tête …
Qu’est-ce que le Cloud
On en entend beaucoup parler, pour certain c’est un mot marketing « Le Cloud maitrisé #SFR » pour d’autre c’est le fait de ne plus contrôler ses données et pour beaucoup c’est un gros flou, elles sont quelques part et on y accède de n’ importe où.
Alors oui et non, le cloud n’est pas à mon sens une vrai révolution mais plus une grosse évolution apparue avec le changement des habitudes de consommation. Prenons l’exemple de la musique, les habitudes ont changés au point de ne plus acheter de CD ou même de lecteur MP3 pour écouter sa musique, maintenant un smartphone et un abonnement à Spotify (streaming pour les intimes) et voilà un accès à toute la musique mondiale du bout des doigts, un service en soit.
Le cloud c’est pareil, les mentalités commencent à changer et l’informatique devient de plus en plus un service, les gens ne veulent plus payer de grosses sommes pour une infrastructure, la maintenir et l’amortir puis recommencer. Maintenant ils veulent payer pour un service et surtout ne payer que ce qu’ils consomment et pas plus, c’est à mon sens une évolution de la .
Pour faire simple le Cloud Azure c’est…
- Un service à l’usage : Je paye et j’ai presque instantanément le produit que j’ai demandé, je n’en ai plus besoin je ne paye plus, l’infrastructure ne m’appartient pas.
- L’évolutivité : Il n’y a plus de soucis d’espace ou de puissance, à l’heure actuelle Azure c’est 100 Datacenters dans le monde autant dire que l’évolution est sans limite.
- Le Monitoring : Il y a une vue d’ensemble des services qui sont sous contrôle, un problème de performance est vite résolu grâce à des endpoints/metrics de surveillance.
- L’Automatisation : Je sais que ce weekend mon service sera submergé par les demandes, le cloud me permet d’augmenter le nombre d’instance à la volée et de manière automatique.
- La Haute Disponibilité : Mon service est complètement redondant (Azure Availability Sets) et donc est livré avec un SLA, ce qui contractuellement m’assure un très bon uptime.
- La Sécurité : La confiance est primordiale quand il s’agit de déplacer ses données à l’extérieur, voila pourquoi Microsoft a des exigences précises en terme sécurité et de confidentialité. Mes données sont stockées sur des infrastructures avec différents niveau de droits et dans des datacenters aux normes les plus drastiques (ISO 27001, HIPAA, FedRAMP, SOC 1 et SOC 2).
Bien sûr il y a le revers de la médaille à tout ceci, tout d’abord le prix reste toujours assez vagues et n’est pas constant, ensuite même si le staging est plus rapide il faut plus de temps en amont pour comprendre le cloud, former les gens et s’habituer à ces changements.
Quelles sont les grandes familles de services
- Azure App Service est une plate-forme gérée. Cela signifie qu’Azure prend en charge le déploiement et la gestion des applications, tandis que le développeur ne doit se concentrer que sur le développement d’applications, nous sommes donc sur la couche la plus haute avec du Software as a Service (SaaS).
- Azure Data/Cloud Services est une plate-forme qui permet aux développeurs d’accéder aux machines virtuelles sous-jacentes tout en gérant le conteneur d’application et le déploiement automatiquement. Cela offre une solution beaucoup plus flexible qu’Azure App Service car nous sommes sur un couche plus basse de l’infrastructure, autrement dit du Platform as a Service (PaaS).
- Azure Infrastructure Services donne un contrôle total sur la gestion et le déploiement des applications via des machines virtuelles. On est clairement dans ce qui est fait dans les infrastructures On-Premises, c’est ainsi la couche la plus basse d’Azure, l’Infrastructure as a Service (IaaS).
Le futur de l’IT
Tout ceci pour se rendre compte d’une chose, le futur est centré sur le développeur et ce sera à lui de choisir quel type de service son applicatif aura besoin.
C’est là que le terme DevOps prend tout son sens, la ségrégation entre les équipes de développeurs et l’infra’ sera de plus en plus mince pour ne devenir qu’un seule et même titre. Le DevOps sera donc la personne avec des capacités de développeur mais aussi une connaissance en infrastructure permettant de comprendre et configurer son environnement Cloud.